Suède et Portugal sous pression
La Suède et le Portugal sont dos au mur avant leur déplacement en Hongrie et au Danemark.
La logique mathématique est implacable. Pour la Suède comme pour le Portugal, la défaite est fortement déconseillée samedi sous peine d'aggraver une situation déjà fortement compromise. Si leur déplacement en Hongrie et au Danemark ne livreront pas une tendance définitive, l'horizon sud-africain semblera bel et bien bouché en cas de nouveau faux pas.
Face aux Hongrois, équipe surprise de ce groupe 1, la formation dirigée par Lars Lagerbäck pourrait être privée de Zlatan Ibrahimovic, handicapé toute la semaine par une blessure au genou droit. Le néo-Barcelonais «espère jouer». Son absence serait un vrai coup dur d'autant que l'attaque suédoise n'a pas vraiment fait de miracles depuis le début de la campagne de qualification (6 buts en autant de matches dont 4 contre Malte). Un défaite et les Suédois se retrouvaient à 7 points d'une hypothétique place de barragiste avec deux de leurs trois derniers matches à jouer à l'extérieur.
La donne arithmétique est identique pour le Portugal, à la différence que la sélection de Carlos Queiroz doit encore affronter la Hongrie à deux reprises. Avant de penser à cette éventuelle "finale" pour la deuxième place, les Lusitaniens tenteront de faire fructifier leur succès obtenu à l'arrachée contre l'Albanie (2-1, but de Bruno Alves à la 92e) face aux invincibles Danois (5 victoires 1 nul). Sur le papier, la tâche ne s'annonce pas aisée : Le Danemark présente à la fois la meilleure attaque (13 buts) et la meilleure défense (deux buts encaissés) de la poule. Le 4-4-2 en losange travaillé cette semaine devrait offrir davantage de liberté à Cristiano Ronaldo que le 4-2-3-1 de l'ère Scolari. Sans garantie.
L'équipe
Les matchs :
Hongrie - Suède
Danemark - Portugal